Lisez- ce poème d’une Femme à la maîtresse de son mari et partagez nous en commentaires votre avis
A toi,
Son amie et par le destin mon ennemie,
Lui c’est celui qui tourmente mes nuits
Et qui anime les tiennes
Quand je me retourne sur ce lit fait d’illusions,
Je le retrouve les yeux fermés, fantasmant
Je l’ai cru quand il te désirait de loin
Me faisant croire qu’il pensait à nos lendemains
Dans ses mains moites comme ensorcelées
J’ai ressentit l’émoi de vos ébats
Les battements de son cœur se laissant encore entendre
Il me fixait, et me voyait de moins en moins
Je partageais sa vie mais plus ses envies
Sa voix m’a un jour averti
Que ses pieds s’étaient égarés
Il a gouté à ton miel près des autres abeilles
Quand je sirotais ma naïveté
Comme la douceur d’une citronnelle
Me croyant à l’abri des ragots de la ville
Pour en croire un, j’en ai entendu mille
Ces maux me rappelaient
Le temps ou nous pensions
A tout sauf au temps
Sous la mélodie du rire nous dansions
Tu as gagné son sourire
Car je ne l’entends plus rire
Tu as su arrêter le temps juste à tant
Je croyais la même chose il n’y a pas si longtemps
Je n’ai pas pris une ride, juste un cheveu grisonnant
Et pourtant, la jouvence de ton cœur le surprend
Reprends vite ton innocence désormais entachée
Enfuis toi loin de lui,
Viens avec moi au Paradis des cœurs éperdus
Ou la cruauté de ses intentions
Fera baisser toute ta prétention
Arrêtes toi en chemin
Et accepte de t’enfuir à dessein
Je crois encore que pas si loin
Tu pourrais vivre par mes soins
Et devenir une Amazone
Qui détruira son trône
Il pense être puissant ce Lion vêtu d’orgueil
Montrons lui ensemble qui nous sommes réellement!
Plus jamais ennemies
Mais amies pour la vie
Quitte le maintenant et respecte La Reine !
Règle d’or pour qu’un jour, ton règne advienne.
« Je suis une femme qui croit fermement que les leçons apprises de nos erreurs nous construisent, que la parole de Dieu nous instruit sur la vie et qu’ensemble les femmes peuvent vaincre l’impossible. Passionnée d’écriture et promotrice de la solidarité féminine, je suis persuadée ...
